Lectures de la nuit

Isaac Babel m'avait laissé un souvenir percutant, avec son "Cavalerie rouge"- bien que sa lecture remonte à 1986- en raison de son humour et sa brièveté de pages à la Maupassant et bien plus noir en fait car il narre mi spectateur mi acteur les actes d'une bande de soudards. Il en ressort le début d'une prise de conscience. Ma lecture de cette nuit s'est poursuivie avec "Une soirée chez l'impératrice". C'est dur, intense, ironique et tragique.
Je continuerai par les "Contes et nouvelles d'Odessa".
Je me demande ce qu'il en est de l'oeuvre de Gogol qui m'est encore inconnue.

Autre lecture, "Louis- Ferdinand Céline. Damné par l'écriture" de Jean Guénot. un ami de droite me l'a offert le tenant de son père qui l'avait écrit. Est ce vraiment un cadeau d'ami? Est vraiment un ami? Cet ami a t il un compte à régler avec son papa?. Autant en est il que laisse de côté le plaidoyé boiteux pour LDCéline et ne garde que l transcription d'une interview à Meudon et l'analyse de la structure linguistique de Barmadu et de son lexique. à détailler... chers amis.

Je confirme la qualité accrue d'"Une ferme africaine". l'écriture retraduite du danois donne au texte un phrasé plus long et articulé, précis et en redevient poétique et sensuelle.
Voilà mes amis, songez à mieux préparer vos nuits diurnes que moi.
CyrilG

Cyril, malgré ses insomnies agitées tient une sacré forme (j'ai visité tous ses commentaires d'aujourd'hui). je n'ai pas tout capté mais quelle verve... pourvu qu'il continue à fumer la nuit!

je ne fume pas cher patrice mais l epicurisme ne rassasie pas toujours mon ame de goinfre et je secrete une hormone d un derviche tourneur de pages.

Dommage que cette hormone ne soit pas plus répandue dans notre monde actuel en substitution à l'excès de testostérone que l'on retrouve même chez certaines candidates un soir d'élection municipale...

certes heureusement nous sommes un certain nombre a fournir cette hormone les nuits mysterieuses bleues noir comme celles de chagall.