Tokyo...

Tokyo la haute, la dense, la full, la foule.
Tokyo la grise, la lumineuse, la brillante, la bruyante.
Tokyo la nuit, la folie, la fashion.... à suivre...

Shibuya... le guide indiquait "carrefour le plus emprunté du monde."...
Sortis du métro nous plongeons. Incroyable! Sidérant! inimaginable! Densité d'une foule jeune faite de groupes joyeux et criards. Le feu passe au vert. Deux équipes face à face s'affrontent, se bousculent, se mélangent et se séparent, rejoignant chacune son trottoir de destination. Ouf, nous sommes passés, sans égratignure, même pas une bousculade. Arrêt sur image. Nous regardons jusqu'à l'avaler cette foule d'ailleurs, cette jeunesse déjantée en jupes ultra courtes, socquettes de petites filles et talons hauts. Les garçons ont déluré leurs cheveux dans des looks improbables, dressés dans des couleurs inventées, des queues, des couettes... Les pantalons serrent des jambes en "taco de persil". Les pieds sont grands, les tailles petites. Le bruit est immense. D'énormes panneaux lumineux crachent des retransmissions de concerts hard rock. Les filles crient, rient, se grappent autour de leurs mobiles et leurs doigts s'agitent avec une célérité impensable. La foule nous prend, nous crache dans une autre avenue, la même à perte de vue.
Nous abandonnons, ivres d'un ailleurs du bout du monde où tout est à apprendre

Chère Martine, nous salivons et vous nous en livrez trop peu. Raconte nous sans cérémonie où t'es!
Amitiés
Cyril

Tokyo.
N'est-ce pas le titre d'un roman policier de Mo Hayder (Ce Tokyo me rappelle Fès où je l'avais lu pendant l'été) ?
Heureux que vous nous soyez revenus de si loin..
Aziz

Joli poème, très évocateur, à la manière d'un haïku, où l'on retrouve bien cette terre de contrastes...