L’art du papier marbré Ottoman
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L’art du papier marbré Ottoman
Cette invitation nous est faite par Nicole que quelques-uns d'entre nous ont rencontrée à La Bouquine.
"Ebru, nuages, reflets de l'infini du ciel dans l'eau, de la création Divine, cadeau des Dieux, comment définir cet art ? On pourrait dire, en simplifiant : " la peinture sur l'eau ! ".
On l'obtient en projetant, à la surface d'un liquide contenu dans un bac, les couleurs. On ajoute une substance dans ces couleurs afin que celles-ci ne coulent pas au fond du bac. Elles peuvent ainsi s'étaler sans se mélanger. Il est possible, avec une aiguille ou un bâtonnet de les travailler. Une feuille de papier est ensuite appliquée sur le bain et absorbe les motifs obtenus. Délicatement retirée, on la laissera ensuite sécher...
C'est en Chine, vers les années 500, que l’on retrouve les plus anciens éléments de papiers marbrés. En Perse, la marbrure y emprunte son nom d’Ebru, du mot persan " Ebri ", signifiant "nuage " ! C'est par "La Route de la Soie " et ses divers trajets que l'Ebru arrive en terre ottomane. Pratiqué par les derviches, l'usage du papier marbré est réservé exclusivement : au Sultan, comme support pour les édits Impériaux et au coran, comme support pour la calligraphie ou la décoration.
Chaque feuille d'Ebru est unique et ne peut être ni rectifiée ni surchargée . Ainsi ces contraintes garantissent l'authenticité des documents.
Actuellement de nombreux marbreurs exercent à Istanbul (et ailleurs) redonnant un regain de vie à cet art, un peu oublié au XXème siècle.
Nicole participe aux " journées des Métiers d'Art " au Vésinet avec différents artistes ( enlumineur, sculpteur, céramiste, luthier , peintre sur porcelaine, ébéniste , maître verrier ......) , Elle présentera quelques œuvres et expliquera sa technique.
Foyer du théâtre du Vésinet. 59 bd Carnot ,
Samedi ( de 14 à 18h) et Dimanche ( de 10h à 19h ),
"Ebru, nuages, reflets de l'infini du ciel dans l'eau, de la création Divine, cadeau des Dieux, comment définir cet art ? On pourrait dire, en simplifiant : " la peinture sur l'eau ! ".
On l'obtient en projetant, à la surface d'un liquide contenu dans un bac, les couleurs. On ajoute une substance dans ces couleurs afin que celles-ci ne coulent pas au fond du bac. Elles peuvent ainsi s'étaler sans se mélanger. Il est possible, avec une aiguille ou un bâtonnet de les travailler. Une feuille de papier est ensuite appliquée sur le bain et absorbe les motifs obtenus. Délicatement retirée, on la laissera ensuite sécher...
C'est en Chine, vers les années 500, que l’on retrouve les plus anciens éléments de papiers marbrés. En Perse, la marbrure y emprunte son nom d’Ebru, du mot persan " Ebri ", signifiant "nuage " ! C'est par "La Route de la Soie " et ses divers trajets que l'Ebru arrive en terre ottomane. Pratiqué par les derviches, l'usage du papier marbré est réservé exclusivement : au Sultan, comme support pour les édits Impériaux et au coran, comme support pour la calligraphie ou la décoration.
Chaque feuille d'Ebru est unique et ne peut être ni rectifiée ni surchargée . Ainsi ces contraintes garantissent l'authenticité des documents.
Actuellement de nombreux marbreurs exercent à Istanbul (et ailleurs) redonnant un regain de vie à cet art, un peu oublié au XXème siècle.
Nicole participe aux " journées des Métiers d'Art " au Vésinet avec différents artistes ( enlumineur, sculpteur, céramiste, luthier , peintre sur porcelaine, ébéniste , maître verrier ......) , Elle présentera quelques œuvres et expliquera sa technique.
Foyer du théâtre du Vésinet. 59 bd Carnot ,
Samedi ( de 14 à 18h) et Dimanche ( de 10h à 19h ),
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