Jeff Koons

Je me suis rendu cette après midi à l'exposition Jeff Koons au Centre Pompidou. Il faisait beau, voir chaud, Paris était en effervescence, les terrasses pleines, les T-shirts pleins d'allant, les flâneurs flânant, bref, le printemps était de retour... J'observais tout ceci avec les jumelles. Non, non pas de méprise: les jumelles sont mes petites filles de 9 ans. Dans ces conditions, l'envie de s'enfermer dans un musée n'est pas très forte mais ce manque d'envie étant partagé par le plus grand nombre, cela offrait au moins l'avantage de n'avoir aucune queue à faire pour rendre visite à Koons.
Je n'ai guère envie de m'étendre sur la démarche artistique de Koons. Disons que l'idée de jeter un regard différent sur les objets de la culture dite "de masse" ne m'a pas semblé d'une originalité bouleversante. Pour faire plaisir à Azed (et à moi) je dirais que le succès de Koons -- qui parvient à vendre ses œuvres plusieurs millions de dollars pièce --  relève plutôt de la théorie des Mèmes que de la rupture géniale dans l'histoire de l'art. C'est un point de vue d'amateur, non une vérité. Assurément pas une vérité de marchand ou de collectionneur!
Il y a cependant dans cette oeuvre une chose extraordinaire, c'est la qualité de réalisation! Époustouflant! Comment obtient-il de tels états de surface? Comment parvient-il avec de l'acier poli et traité à obtenir l'aspect exact d'un jouet gonflable en plastique? C'est un mystère. Artiste je ne sais pas, mais artisan génial assurément!